La chevelure d'ébène de Christine Navarro
La chevelure d'ébène de Christine Navarro est un roman triste, bouleversant, poignant. C'est le récit douloureux de la Seconde Guerre mondiale, raconté à travers la vie (l'histoire personnelle) d'une jeune institutrice française, d'origine espagnole. Une femme qui, sans vraiment le réaliser, va faire preuve d'un courage et d'un humanisme que seul commande l'Amour.
Le livre fait le récit de la Deuxième Guerre mondiale, dans la France, bientôt occupée par l'Allemagne Nazie. Ce livre est celui de la mémoire. C'est un livre qu'il faut lire et se souvenir qu'il ne faut jamais oublier les gestes monstrueux posés dans cette guerre. Ce livre fait le récit d'une guerre que les Français croyaient facilement gagner, une guerre qui très vite fera des morts, des prisonniers et, des Français vaincus, "étrangers" dans leur propre pays; le livre fait le récit de l'horreur, des atrocités des camps, de la cruauté insensible des Allemands et de leurs collaborateurs, dans cette France de Vichy, envers les Juifs; le livre montre une guerre qui dévoile à la fois la cruauté des uns et, le courage et la compassion désintéressées de certains: résistants et "humains". Le livre nous indique que certains événements graves, dramatiques, tragiques, étaient méconnus de certains "trop préoccupés à survivre"....
Ce livre vous arrachera des larmes, vous révoltera, et vous fera vous dire, toute de même: " Chica! Ne désespère pas. Il y a encore de l'humanité dans ce monde. L'humanité et la fraternité sont partout. Un jour, elles écloront."
Les conséquences psychologiques, sur les enfants survivants, sont également abordées dans ce livre.
Carmen, d'origine espagnole, est en France et rêve de devenir une institutrice. Elle le devient, après plusieurs événements pénibles. Le curé Ratineau lui demande de protéger le petit Simon. Hésitante, apeurée, Carmen accepte. Nous suivons alors la vie de Carmen avec ce petit être, fragile et fort, arraché à sa famille. Je ne vous en dis pas plus. Lisez le livre de Christine Navarro, " la chevelure d'ébène.
Bonne lecture.
( Une de mes critiques sur Babelio. Merci)